Faut-il manger BIO ?

L’agriculture biologique est maintenant une évidence et a le vent en poupe même si les tarifs restent parfois très agressifs. J’ai lu un article à ce sujet que je souhaitais partager avec vous. Ces chiffres peuvent peut-être vous motiver à manger bio.

La chose que l’on sait tous, c’est que les pesticides de synthèse et les engrais polluent les nappes phréatiques, nuisent à la diversité végétale et animale. On retrouve des taux importants de résidus de pesticides dans les fruits et légumes et voici une petite liste non exhaustive mais déjà très pertinente.

Voici les taux qui ont été relevés et publiés en février 2018 d’après les échantillons analysés pendant 5 ans 
par la DGCCRF

Issu du magazine “dossier familial”

Prenons l’exemple de la cerise 

Si je ne me trompe pas à la lecture du graph : Sur ces cinq années d’analyse 87.7 % des échantillons contenaient des résidus de pesticides quantifiables et 6.6 % renfermaient des taux dépassant les limites maximales autorisées légalement. Sachant qu’en France nos taux admissibles sont parmi les plus élevés d’Europe. Quand on voit ces taux, c’est pas réjouissant n’est-ce pas ?


Ce qu’on peut retenir des bienfaits du bio

  • Les élevages bovins bio consomment 3.5 fois moins d’antibiotiques.
  • Les élevages de volaille ne sont quasiment plus traités.
  • 60 % d’antioxydants en plus que l’alimentation conventionnelle.
  • Les variétés de légumes sont plus importantes et plus gustatives (en raison d’une sélection autre que les durées de conservation ou la résistance au transport)  
  • Les agriculteurs gagnent mieux leur vie.
  • La santé pour tous évidemment. 

A savoir que l’agriculture conventionnelle est subventionnée à hauteur de 10 milliards d’euros par an, ce qui casse les lois de la concurrence. Un agriculteur bio pourra se sortir un salaire d’environ 2000 euros par mois contre 350 en conventionnelle. L’agriculture bio est donc plus rentable en utilisant des circuits courts.

  • Les circuits courts permettent de réduire les tarifs et sont bénéfiques pour notre planète. Favorisez donc du local sans intermédiaires.

Continuons en chiffre

En 1960 la part de l’alimentation d’un ménage était de 30%. Aujourd’hui elle est de 13% et c’est une pauvre économie au final puisqu’on perd l”essentiel. On peut tout à fait passer au bio en consommant moins de viande et maîtriser son budget tout pareil.

Il faudra accepter de consommer différemment et de faire quelques efforts pour donner du dynamisme à la filière bio. Cela en vaut la chandelle sur tous les plans.

Les produits bio les moins chers ne se trouvent pas en grande surface. Les magasins spécialisés affichent des prix en moyenne 25% plus favorables. Certains produits sont 36% moins chers chez Biocoop que chez Leclerc, mais les circuits courts ont aussi la côte en ce moment.

Enfin, on trouve des sites comme laruchequiditoui qui mettent en relation producteurs et consommateurs locaux. Mais je vous déconseille fortement d’y adhérer si ce n’est pour engraisser encore des petits malins de la finance qui profitent de l’essor que prend le bio. Une fois de plus ils s’infiltrent entre producteurs et consommateurs et on connait leurs intérêts.

AMAP ou ruche qui dit oui ?

La différence entre une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) et le modèle de la ruche qui dit oui, c’est que le producteur qui bosse avec une AMAP sait ce qu’il doit produire et livrer de façon régulière. Les consommateurs s’engagent toutes les semaines à prendre un panier bio. C’est la garantie pour le producteur de ne pas se retrouver avec une production sur les bras faute de commandes.

Avec la ruche, pas d’engagement du consommateur et une commission au passage. Tout est dit. Faite donc bien votre choix et dirigez vous vers des plateformes de type associative ou du moins avec de sérieuses garanties.

On sait pertinemment ce que font les intermédiaires n’est-ce pas ? 

 

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